Appel à communications

Pour télécharger l'appel au format .pdf : AAC_JE_JCGL2.pdf 

 

Cet appel à communications se structure autour de deux axes. Les communications pourront s’inscrire dans le premier axe qui invite à réfléchir aux enjeux épistémologiques liés à la mobilisation et à l’inscription dans les studies, mais aussi dans le second qui questionne les possibilités et les difficultés, méthodologiques et théoriques, d’un tel ancrage.

 

Axe 1 – Apports et critiques épistémologiques des studies 

Ce premier axe propose de réfléchir aux conditions de production de savoirs scientifiques à la lumière des studies. Les propositions discuteront les impacts d’un tel ancrage : il s’agira d’en souligner les apports, d’en considérer les critiques, d’en discuter les limites. La mise en perspective des grandes postures épistémologiques des études féministes et de genre (critique des biais androcentriques, savoirs situés, subjectivité forte, intersectionnalité, etc.) avec celles d’autres studies sera particulièrement appréciée. 

Au cours des dernières décennies, les studies (gender et cultural studies en tête) se sont imposées comme des champs de recherche dynamiques et critiques, remettant en question les structures traditionnelles du savoir. Leur essor s’explique par une double ambition : d’une part, dépasser les cadres disciplinaires classiques afin d’aborder des objets complexes sous un prisme interdisciplinaire ; d’autre part, interroger les rapports de pouvoir et de domination dans la production des savoirs, remettre en cause les catégories de pensée occidentales et l’objectivité du·de la chercheur·euse. En croisant des perspectives disciplinaires diverses, ces champs d’étude ont ouvert de nouvelles voies de réflexion et renouvelé la critique académique.

D’autre part, bien que l’engagement militant constitue un des fondements des studies, certaines critiques émergent, s’inscrivant dans une tradition plus large de questionnements sur l’articulation entre recherche et militantisme (Broqua 2009, Dubois 2014, Halberstam 2014). D’un point de vue méthodologique, certain·es reprochent à ces approches un manque de rigueur scientifique, les jugeant biaisées par leur engagement politique. D’autres critiques, sans remettre en cause cette dimension militante, soulignent le risque de reproduction de dynamiques de pouvoir par un cloisonnement excessif (Maigret 2013). Cette seconde perspective met en évidence deux enjeux majeurs : d’une part, les structures de pouvoir des disciplines traditionnelles, remises en cause par les studies, pourraient être reproduites à différents niveaux et sous de nouvelles formes ; d’autre part, l’isolement de ces champs de recherche pourrait restreindre les échanges avec le reste du champ académique. En s’adressant principalement à un public déjà acquis, ces travaux risqueraient également de négliger des perspectives issues d’autres studies, pourtant essentielles à l’approche intersectionnelle. Dans ce contexte, plusieurs questionnements se dégagent :

– (Ne pas) s’inscrire dans les studies… Pourquoi (ne) vous inscrivez-vous (pas) dans les studies dans le cadre de votre recherche ? Quels sont les défis, avantages et inconvénients de se situer dans des studies et/ou dans des disciplines ? Comment articulez-vous les unes aux autres, ou comment vous appropriez-vous la dichotomie entre studies et disciplines ? Quels sont les obstacles apportés par un tel positionnement scientifique en termes de liberté, de rigueur, de légitimité et d’audience ?

– Questionner la « Science »… En quoi les studies influencent-elles votre rapport au(x) savoir(s) ? Quelle place accordez-vous aux savoirs non académiques ? Que répondre aux critiques sur les lacunes méthodologiques supposées des studies ? In fine, en quoi l’approche des studies permet-elle de redéfinir et de critiquer la « Science », le « Savoir » en tant que phénomène social et historique, ainsi que ses méthodes et en tant que méthode ? Par ailleurs, quelles relations peut-on tisser entre studies et science collaborative ? Comment les studies peuvent-elles questionner l’individualisme et l’isolement dans la recherche : se situer entre plusieurs disciplines amène-t-elle à davantage de collaboration dans les pratiques de recherche ? 

– Thématiser, définir, (dé)centrer… Les studies se structurent autour d’une thématique. Quelles sont les forces et les faiblesses d’une telle approche ? Permet-elle de problématiser davantage son objet d’étude qu’une approche disciplinaire ? Le fait de définir a priori un objet d’étude amène-t-il nécessairement à en interroger la nature et à en circonscrire les limites ? Une telle approche peut-elle au contraire favoriser une conception essentialisante ou tautologique d’un objet social, le prenant pour fin en soi sans en questionner la dimension construite ? L’approche thématique facilite ou contrarie-t-elle le décentrement vers d’autres objets (par exemple en passant des women aux gender studies) et d’autres rapports de pouvoir (par exemple penser le genre sans l’isoler des autres rapports de pouvoir comme la race) ? Autrement dit, comment rechercher par les studies a-t-elle influencé votre rapport à votre objet d’étude ? 

S’approprier les studies de manière critique… Comment intégrez-vous activement la portée critique des studiesdans votre pratique scientifique ? Comment adapter les cadres théoriques des studies, issus de contextes académiques situés, aux phénomènes étudiés localement ? Quelle place faites-vous aux studies qui ne sont pas issues ou appropriées par le monde académique du Nord global/hégémonique ? Quelle place pour les studies qui « ne marchent pas », dont personne ne parle ou ne se revendique, qui interrogent des objets et des pratiques (sociolangagières) qui ne trouvent pas de chambre d’écho ? À contrario, quel regard porter sur la mobilisation de tels phénomènes au service de telles ou telles studies ? Faut-il penser cette relation en termes d’instrumentalisation opportuniste et/ou de visibilisation et de compréhension mutuelles ? Comment penser les studies sur le double axe émergence/marginalisation - reconnaissance/institutionnalisation ? Quelle place pour une recherche inter-studies ? Comment les studies peuvent-elles s’articuler entre elles ? En d’autres termes, la diffusion de (certaines) studies reproduit-elle des rapports de pouvoir au sein du monde académique ? Comment s’approprier d’autres horizons et d’autres questions, comment prévenir ces rapports de pouvoir ?

 

Axe 2 – Défis méthodologiques et articulations théoriques 

Ce deuxième axe vise à accueillir des communications qui, quelle qu’en soit la discipline, articulent, au travers d’un dialogue méthodologique et théorique, studies et études linguistiques sur le genre et les sexualités. Comment mobilise-t-on les studies dans nos recherches ? 

À quels enjeux méthodologiques se confronte-t-on lorsqu’on fait de la recherche en se situant dans les studies et dans une démarche interdisciplinaire ? Nous proposons aux participant·es de s’interroger sur les potentialités et les limites des « études (critiques) sur » la culture (Cervulle & Quemener 2018 ; Heryanto 2013), la pornographie (Dubois 2014, Vörös 2015), la transidentité (Espineira & Thomas 2022), les masculinités (Connell, & Messerschmidt 2005), les sexualités (Abbou & Marignier 2017, Giami 2020), les lesbiennes et gays (Malinowitz 2024), le queer (Halberstam 2014), les filles (Mazzarella 2024, Fabre & al. 2025), le féminisme et les médias (Jouët 2018), le postcolonial (Collier 2017) et le décolonial (Bakshi 2024), les féminismes noires (Collins 2000) et chicana (Anzaldúa 1987), l’enfance (Garnier 2015), le handicap (Brasseur 2017) et les théories crip (Karlsson & Rydström 2023), les animaux (Michalon 2017, Beltrand & Guichard 2024), le traumatisme (Andermahr 2015), les fans (Bourdaa 2022), entre autres studies.

L’« hétérogénéité » (Monteil & Romerio 2017, §15) et la « prolifération » (Maigret 2013) des studies semblent rendre compte d’une certaine « perméabilité progressive entre les mondes scientifiques, industriels, politiques et les mouvements sociaux » (Michalon 2017). En ce sens, il conviendrait de s’interroger sur la « politisation des sciences » et l’« épistémisation de la militance », processus qui, bien que largement critiqué, peut être perçu comme « non seulement inévitable mais surtout souhaitable » (ibid.). Comment se positionne-t-on lorsque l’on porte la double casquette de militante et de chercheuse (Broqua 2009) ? Se positionne-t-on comme militant·e lorsqu’on fait de la recherche, et comme expert·e lorsqu’on milite ? L’expérience militante entre-t-elle en interaction avec la méthode, a-t-elle des impacts sur celle-ci ? Nous proposons ici de considérer les liens entre les studies et la réflexivité de la chercheuse via les savoirs situés (Haraway 1988) et les théories du point de vue (Harding 1986). 

La subdivision des studies dans le cadre des études sur le genre, mais aussi sur le langage, semble désormais établie : le champ « Genre, Sexualité et Langage » comprend les girls’ studies, les porn studies, les men’s studies, les gay studies… ; les queer studies ont une branche linguistique qui comprend par exemple les queer linguistics et les lavender languages. Mais ce que l’on pourrait qualifier de « cultures épistémiques » (Knorr-Cetina 1999) ne doivent pas pour autant être cloisonnées, et nous proposons de penser cette abondance dans une perspective intégrative. Dès lors, comment mettre en place des liens entre ces studies et les « savoirs disciplinaires institutionnalisés de longue date dans les sciences humaines et sociales » (Darbellay 2014, §1) ?

Les démarches inter- et transdisciplinaires étant plus ou moins encouragées selon les espaces académiques, l’on pourra s’interroger sur la manière de lier des studies issues du paysage scientifique étasunien ou nées des « Suds globaux » aux méthodes et théories francophones. Au-delà de l’interdisciplinarité (Mandressi & Feuerhahn 2025) ou de la transdisciplinarité, des démarches allant de soi lorsqu’il s’agit de studies, et par ailleurs déjà travaillées lors d’un colloque international à Créteil il y a dix ans (Garcia et al. 2015), est-il envisageable de se tourner vers l’antidisciplinarité (Darbellay 2014, §17), voire d’aller jusqu’à l’adisciplinarité ? Enfin, si la survie d’une discipline dépend fondamentalement des institutions et des espaces de publication (Lawn & Keiner 2006), l’existence d’une study hors-les-murs est-elle pour sa part envisageable (vis-à-vis des financements, de la formation, de la visibilité et de la reconnaissance, etc.) ? 

Les communications pourront donc porter sur le bricolage méthodologique nécessaire à l’intégration de certaines studies émergentes, aux articulations théoriques entre des disciplines et des approches incompatibles et opposées. On peut notamment se demander comment récolter, traiter et analyser des données dans cette perspective. Dans un contexte francophone en transition face à l’émergence des studies, comment justifier son inscription dans un cadre interdisciplinaire, à la fois méthodologiquement et théoriquement ?

On pourra également s’interroger sur la possibilité de faire study, en tant que jeune(s) chercheuse(s) spécialiste(s) d’un sujet jusqu’alors peu travaillé, réfléchissant au refus de la mise en discipline des studies, ce qui revient à une posture épistémologique pour laquelle l’interdisciplinarité n’équivaut pas à un « repli disciplinaire » ni à un « effet de clôture stérilisant » (Darbellay 2014, §18). Du point de vue inverse, nous souhaitons également entamer une réflexion sur « ce que les disciplines font aux studies, soit comme contributions positives, soit comme résistances ou empêchements de penser hors de leurs cadres respectifs » (Darbellay 2014, §1). Cela pourra être l’opportunité de questionner la porosité des identités (Rouxel 2002) et des frontières disciplinaires (Louvel 2015).

 

En bref, cet axe – et cette journée – vise à promouvoir l’interdisciplinarité et la transdisciplinarité des études linguistiques sur le genre à travers les studies. Nous appelons à la prolifération, au pullulement, au « désordre » (Abbou 2022) de ces approches qui, nous l’espérons, pourront permettre de queeriser l’université, dans un fouillis a/trans/inter/disciplinaire, pour mieux se réapproprier le champ scientifique.

 

Bibliographie

Abbou, J., & Marignier, N. (2017). Travailler sur les hétérosexualités au prisme du langage. Introduction. GLAD!. Revue sur le langage, le genre, les sexualités, (03). https://doi.org/10.4000/glad.861

Abbou, J. (2022). Tenir sa langue : Le langage, lieu de lutte féministe. Les Pérégrines.

Anzaldúa, G. (1987). La frontera. San Francisco, CA: Aunt Lute Books.

Andermahr, S. (2015). “Decolonizing Trauma Studies: Trauma and Postcolonialism”— Introduction. Humanities4(4), 500-505https://doi.org/10.3390/h4040500

Bakshi, S. (2024). Queeritude décoloniale : quels enjeux, quelles possibilités?. Genre, sexualité & société, (31).https://doi.org/10.4000/122t7

Beltran, P., Mousnier-Lompré, J., Lyonnais-Voutaz, C., Guichard, J., Joseph, T., De Beaumont, É., & Tomc, S. (2024). Langues de vipères! Genre, animalité et langage. Glad! Revue sur le langage, le genre, les sexualités, (17). https://journals.openedition.org/glad/8496

Bourdaa, M. (2015). Les fans studies en question : perspectives et enjeux. Revue française des sciences de l’information et de la communication, (7). https://doi.org/10.4000/rfsic.1644

Brasseur, P. (2017). Quand les disability studies rencontrent les gender and sexuality studies. In Les désignations disciplinaires et leurs contenus : le paradigme des studieshttps://shs.hal.science/halshs-03725147/document

Broqua C. (2009). « L’ethnographie Comme Engagement : Enquêter En Terrain Militant », Genèses, no 75, p. 109–24.

Cervulle, M.  et Quemener, N.  (2018). Cultural Studies. Théories et méthodes. (2e éd.). Armand Colin.

Collier, A.  (2017). Le passage en revue du postcolonial. Revue d’anthropologie des connaissances11(3), 245-262. https://doi.org/10.3917/rac.036.0245.

Collins P. H. (2000). Black feminist thought: Knowledge, consciousness, and the politics of empowerment. Routledge.

Connell, R. W., & Messerschmidt, J. W. (2005). Hegemonic Masculinity: Rethinking the Concept. Gender & Society, 19(6), 829-859.

Darbellay, F. (2014). Où vont les studies ? Interdisciplinarité, transformation disciplinaire et pensée dialogique. Questions de communication, (25), 173-186. https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.9012

Dubois, F. R. (2014). Introduction aux porn studies. Les impressions nouvelles.

Espineira, K.  et Thomas, M.  (2022) . « Les études sur les trans sont des études trans. » Transidentités et transitude. Se défaire des idées reçues. (p. 157 -164). Le Cavalier Bleu. https://shs.cairn.info/transidentites-et-transitude--9791031804927-page-157?lang=fr.

Fabre, R., Moutarou, N., Petiot, A. & Tremblay, M. (2025). Séminaire Girls’ Studies “Its so confusing sometimes to be a girl : cultures et subjectivités des filles”, LabSIC. https://labsic.univ-spn.fr/events/seminaire-girls-studies-its-so-confusing-sometimes-to-be-a-girl-cultures-et-subjectivite-des-filles-quelle-culture-sexuelle-des-filles/

Garcia, A., Gentilezza, L., Grué, M., & Sanders, H. (2015). Colloque international «De l’interdisciplinarité à la transdisciplinarité? Nouveaux enjeux, nouveaux objets de la recherche en littérature et sciences humaines». Université Paris-Est Créteil, 27-29 novembre 2014. Transatlantica. Revue d’études américaines. American Studies Journal, (1). https://doi.org/10.4000/transatlantica.7393

Garnier, P.  (2015) . L’« agency » des enfants. Projet scientifique et politique des « childhood studies ». Éducation et Sociétés36(2), 159-173. https://doi.org/10.3917/es.036.0159.

Giami, A. (2020). La Sex research: émergence, développement et éclatement d’une communauté épistémique. Sextant. Revue de recherche interdisciplinaire sur le genre et la sexualité, (37), 149-172. https://doi.org/10.4000/sextant.338

Halberstam, J. (2014). Reflections on queer studies and queer pedagogy. In Queer Theory and Communication (pp. 361-364). Routledge.

Haraway, D. (1988). Situated Knowledges : The Science Question in Feminism and the Privilege of Partial Perspective. Feminist Studies14(3), 575‑599. https://doi.org/10.2307/3178066

Harding, S. (1986). The science question in feminism. Cornell University Press.

Heryanto, A. (2013). Popular culture for a new Southeast Asian studies. The historical construction of Southeast Asian studies: Korea and beyond226https://arielheryanto.com/wp-content/uploads/2016/03/2013_popular-culture-for-a-new-seas-c.pdf

Jouët, J. (2018). Digital feminism: Questioning the renewal of activism. Journal of Research in Gender Studies8(1), 133-157.

Karlsson M. M. & Rydström, J. (2023). Crip Theory: A Useful Tool for Social Analysis, NORA - Nordic Journal of Feminist and Gender Research, 31(4), 395-410. DOI : 10.1080/08038740.2023.2179108

Knorr-Cetina, K. (1999). Epistemic cultures: How the sciences make knowledge. Harvard University Press.

Lawn, M., & Keiner, E. (2006). Editorial. European Journal of Education41(2), 155–167. http://www.jstor.org/stable/3700110.

Louvel, S. (2015). Ce que l’interdisciplinarité fait aux disciplines Une enquête sur la nanomédecine en France et en Californie. Revue française de sociologie56(1), 75-103. https://doi.org/10.3917/rfs.561.0075.

Maigret, É. (2013). Ce que les cultural studies font aux savoirs disciplinaires. Paradigmes disciplinaires, savoirs situés et prolifération des studies. Questions de communication, (24), 145-167. https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.8684

Mazzarella, S. (2024). The Routledge Companion to Girls’ Studies. Routledge.

Malinowitz, H. (2024). Lesbian and Gay Studies: Landscape of an (Inter) Discipline. In Landmark Essays on Rhetorics of Difference (pp. 42-65). Routledge. https://www.taylorfrancis.com/chapters/edit/10.4324/9781003576556-5/lesbian-gay-studies-landscape-inter-discipline-harriet-malinowitz

Mandressi, R., & Feuerhahn, W. (2025). Histoire de l’Interdisciplinarité : un mot, des pratiques. Éditions de la Sorbonne

Michalon, J. (2017). Les Animal Studies peuvent-elles nous aider à penser l’émergence des épistémès réparatrices ?. Revue d’anthropologie des connaissances11(3). https://doi.org/10.3917/rac.036.0321

Monteil, L.  et Romerio, A.  (2017) . Des disciplines aux « studies » Savoirs, trajectoires, politiques. Revue d’anthropologie des connaissances11(3), 231-244. https://doi.org/10.3917/rac.036.0231.

Rolland-Diamond, C. (2012). Sociohistoire des Black Studies Departments. IdeAs. Idées d’Amériques, (2). https://doi.org/10.4000/ideas.266

Rouxel, A. (2002). Identité disciplinaire: éclatement ou cohérence. Tréma, (19), 29-36. https://doi.org/10.4000/trema.1580

Vörös, F. (2015). Cultures pornographiques. Anthologie des porn studies. Amsterdam.

Personnes connectées : 3 Vie privée | Accessibilité
Chargement...